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Lescar, ancienne capitale du Béarn a volontiers souscrit à l'offre qui lui a été faite d'accueillir samedi 23 novembre 2002 la remise des prix de la 11° édition des Jeux Floraux du Béarn, placée sous la présidence de Floriane Clery, dans la nouvelle salle du patronage St Joseph prêtée par l'abbé Gilles Bonin. De nombreuses collectivités ont permis de doter les lauréats de coupes et de récompenses diverses dont une édition par la Nouvelle Pléiade de Paris. Ces collectivités sont les suivantes : Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Pau, Lescar, Lons, Billère, Bizanos, Monein, Gan, Mourenx, Salies de Béarn et Oloron Ste Marie. M. Vital Heurtebize, Président des Jeux Floraux de France, s'est excusé de ne pas être présent à cause de ses obligations au sein de la Société des Poètes Français. L'association des Jeux Floraux du Béarn vient de fêter les 10 ans de sa création. Certains candidats, à la suite de ces jeux ont crée dans leur région, des concours et des manifestations poétiques. En ce qui concerne l'avenir des Jeux Floraux, les organisateurs pensent que le prochain concours aura lieu au cours du premier trimestre 2004 pour des raisons professionnelles et attenantes aux manifestations culturelles et conflits sociaux, nombreux en novembre. Dans le prochain règlement les changements seront énoncés. Manifestation poétique ouverte sur tous les continents, les Jeux Floraux du Béarn ont reçu plus de 500 poèmes des quatre coins du monde : Roumanie, Belgique, Russie et Israël. Différents thèmes ont été abordés mais incontestablement "l'amour et le devenir de l'humanité " ont eu la faveur des poètes. Floriane Cléry a mis en avant "la méprise du milieu de l'édition et des mouvements associatifs envers toute forme de poésie autre que libre. Il est dommage que cette intolérance se répande. La poésie n'est pas une mais multiple. Elle est une porte ouverte sur l'imaginaire, la beauté. Elle transcende le langage ordinaire pour apporter un supplément d'âme à une humanité foudroyée par le spectre de la violence, les affres de la misère et des inégalités. A une époque où le sang jaillit des artères de la haine, il est préférable que les poètes tracent les chemins de la paix. Fustiger les égoïsmes quotidiens et l'intolérance est un premier pas vers cette paix. Prôner l'amour fraternel en est un second. " Les poètes ne détestent pas les voyages, ils l'ont démontré. Bien que les prix ne soient pas en espèces, nombreux étaient présents pour assister à cette cérémonie montrant tout le respect qu'ils portent à leurs Art. Au-delà du voyage touristique, ils ont le voyage de l'âme
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