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Notre époque est misérable : hypocrisie, corruption, médiocrité, délation sont ses dieux. Notre époque est celle du matérialisme cynique qui détruit tout ce qui n'est pas conforme à sa petitesse. Pourtant, l'idéal demeure, ce feu qui ne s'éteint jamais et que le poète, mieux que personne doit entretenir ou raviver au cour des hommes. Que la voix du poète se fasse entendre, montée de l'ombre, pour rendre à l'homme sa dimension humaine : capable du pire certes, mais aussi du meilleur ! Et le meilleur finira par l'emporter. Le poète aura, pour un temps et pour encore un temps, fait ouvre de lumière. C'est à ce festin que je vous invite tous !
J'ai dit.
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